LE JOUR J

LE JOUR J

LE JOUR J (14-12-15)

Le 13 dec 2015

Ce samedi 12 décembre, Mihaela nous emmène tous les trois à Montpellier ou nous prenons le train Ouigo pour Paris Marne la Vallée. La séparation de maman  est douloureuse mais Elsa fait preuve de beaucoup de courage. Cela fait mal de voir chaque membre de notre petite famille les larmes aux yeux. Quant à moi, j’ai beaucoup de mal à garder mon sang froid : ce qui devait être l un des plus beaux moments de notre vie s avère un cauchemar. 

Dans le train, les enfants jouent avec leur tablette, ce qui leur permet de changer d’état d esprit. Cette acquisition récente a été bien réfléchie, nous savons que je ne pourrai pas être entièrement à leur disposition. Et cette solution m aidera parfois pour leur faire passer le temps . Très vite Robin fera allusion à maman : « c’est combien de nuits avant que maman vienne nous rejoindre ? ».  Elsa, la grande sœur, le consolera comme elle sait si bien le faire !

Le soir, nous sommes accueillis chez ma cousine Sylvie et son mari Robert. Après le repas et après une discussion réconfortante, nous nous couchons rapidement dans nos chambres,  mais je vois rapidement débouler dans mon lit 2 petites ombres qui ne me sont pas inconnues. Pas facile de s’endormir sans papa ni maman après une telle journée ! Je ne dormirai pas beaucoup cette nuit la……

Ca y est, nous sommes le 13, drôle de sensation que de se réveiller et de se dire « on part faire le tour du monde !.... ».  Même si toutes les conditions ne sont pas toutes réunies et qu’il y aura de petits retours en France, dans notre tête nous sommes bien partis pour voyager aussi loin et aussi longtemps que notre étoile nous guidera.

Après avoir pris un taxi gratuit, nous arrivons vers 9h à Roissy CDG (petite blague : c est juste que Robert est chauffeur de taxi …). Nous embarquons pour Baltimore, ville sur la cote est des Etats Unis, en dessous de New York à une cinquantaine de kilomètres de Washington. L enregistrement est rapide mais l attente longue : nous pensons tous les trois à maman, qui devrait être la avec nous ….

         

A l’approche de la péninsule islandaise, nous découvrons un paysage lunaire blanc dépourvu de vie. On dirait que le  pays a gelé, d‘en haut on ne visualise pas la moindre trace de vie. Et lorsque soudainement, un lac à la forme escarpée vient assombrir ce paysage blanc sous les rayons du soleil, tout le monde se précipite pour prendre les photos. Au bout de 4h, nous faisons donc notre première et dernière escale à Reykjavik, l arrêt est tellement court que, après une demande de renseignements concernant nos bagages en soutes, la compagnie aérienne nous informe qu’elle n’est pas certaine que les bagages aient bien suivi….. On verra bien à l’arrivée ! J avais trouvé des billets à un prix défiant toute concurrence : 180€ par personne pour un vol aller Paris / Baltimore. C’est la compagnie WOW (islandaise évidemment) qui nous transporte dans les airs. Si si, ça existe bien ! Mais à ce prix la, bien sur, pas le moindre service, pas de pause repas, pas d’apéro, pas de télévision, si bien que les enfants trouveront le temps long. Et pourtant ils ne fermeront pas l’œil pendant tout le trajet. 

Nous arrivons à la tombée de la nuit. Les formalités à la douane se passent on ne peut mieux, en cinq minutes tout est réglé ! Les enfants déambulent devant avec leur petit sac à dos sur leurs épaules tirant leur valisette d’un pas bien décidé. Ils me font bien rire. Et si  WOW nous avaient fait peur à Reykjavik, finalement tout va bien, nous récupérons notre précieuse valise à Baltimore.

Bon il fallait quand même bien qu’il y est un hic ……. Le problème est que le chauffeur de l’hôtel qui était sensé nous attendre n’est pas la ! Nous patientons à l’endroit ou passent des dizaines de mini bus au moteur vrombissant et à la carcasse luisante. La plupart des hôtels près de l’aéroport possède un véhicule personnalisé et propose gratuitement un service taxi. Mais à vrai dire, on commence à se poser des questions sur le « Red Roof hôtel »…… Les enfants s’impatientent, pleurnichent et deviennent bougons, c est vrai qu’il ne fait très chaud et qu’il fait maintenant nuit. Bizarrement,  je ne vois pas passer de taxi non plus.  Du coup au bout d’une trentaine de minutes, j appelle l’hôtel, la liaison est mauvaise, il y a beaucoup de bruit, et j ai du mal à les comprendre. Finalement, il nous faudra attendre encore une quinzaine de minutes  pour  voir débouler notre transporteur. Ca y est c’est parti, nous sommes aux States !

 

 

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