DAYTONA BEACH, NOUVEL AN SUR LA PLAGE

DAYTONA BEACH, NOUVEL AN SUR LA PLAGE

DAYTONA BEACH, NOUVEL AN SUR LA PLAGE (04-01-16)

 

Cela faisait quelques jours que nous n’avions pas vu l’océan. Nous continuons donc notre route vers la cote est de la Floride, en direction de la plage mythique de Daytona. Au début du 20ème siècle, la ville se rendit célèbre en organisant des courses automobiles sur le sable. Des tentatives pour battre chaques records de vitesse, dont de nombreux essais mortels, se poursuivirent jusqu'en 1935, année pendant laquelle fut établit une pointe à plus de 445 km/h. Ce record marqua ainsi la fin des courses de vitesse terrestre à Dayton. Les courses sur sable furent abandonnées et remplacées par un circuit de vitesse, réservé au stock car. Aujourd’hui, il s’agit de l’un des circuits les plus renommés.

La particularité des 37 km de plages de Daytona est que l’on peut rouler sur le sable sur plusieurs dizaines de kilomètres.  A notre arrivée, l’accès à la  plage est malheureusement fermé, nous comprendrons plus tard que l’entrée des véhicules est bloquée pendant les heures de marée haute. Ce n’est que partie remise pour le lendemain,  malgré le temps nuageux et une petite pluie ce matin, les barrières se lèvent devant nous après avoir payé 10 dollars l’entrée.

Nous nous retrouvons dès lors sur une véritable route à deux voies, avec panneaux de vitesse et radars avertisseurs. Des parkings dans le sable sont même improvisés…. Drôle de sensation que de conduire sur le sable tassé à une dizaine de mètres des vagues ! Nous en profitons pour nous arrêter car les enfants ont bien envie de profiter de ma disponibilité pour faire un château. Le soleil est enfin réapparu et nous passons 2 heures à nous amuser dans le sable, je crois bien que j’ai retrouvé mon âme d’enfant…… Alors que nous nous apprêtons à partir, nous tombons face à face avec un énorme crocodile, l’air menaçant et qui nous fixe d’un regard froid. Il ne bouge pas, il paresse comme bien souvent le font ces congénères. La peur nous saisit et nous sautons de suite dans le camping car !

Les Etats Unis sont bien le pays des armes, un peu partout au bord de la route, des boutiques de troc ou de ventes sont installées. Le commerce a l’air lucratif. Les enfants sont surpris par le nombre de feux rouges, c’est vrai qu’ils sont omniprésents, en plus ils durent particulièrement longtemps. La raison est évidente : il n’existe pas de carrefours giratoires……..

Ce soir, dernier jour de l’année, nous avons décidé de nous rendre sur les plages de Daytona, un peu d’ambiance nous fera du bien. Nous avons bien envie de nous éclater un peu et de rompre la solitude du voyage. A ce jour, les rencontres se sont faites rares, mais le contact a toujours été très agréable car les gens sont courtois. Parole d’enfants : « ils sont gentils les américains ! ».  Donc ce soir nous nous faisons plaisir, j ai acheté un peu d’alcool pour m’enivrer un peu et nous prenons l’apéro dans le camping car en plein centre ville à quelques mètres de la plage (mais non les enfants sont au coca….). Dans le centre commercial à quelques mètres de la, un DJ fait danser les jeunes sur des musiques aux rythme bien américain. Vers 21h, nous sortons notre arme secrète : les perruques colorées.Robin et Elsa sont fin excités et essaient tous les modèles !

Et c’est parti, nous rejoignons enfin cette ambiance festive, sous le regard amusé des passants. Elsa se prête un peu à la danse, mais nous préférons nous promener afin de profiter de cette atmosphère. Il fait bon, la chaleur est agréable. Des petits groupes de 3,4 personnes errent sur la plage, une bouteille à la main, les pieds nus dans le sable. Le bruit des vagues se mélange à celui de la musique endiablée et au brouhaha de la foule. A quelques mètres de nous, un attroupement s’est formé devant un spectacle de jonglerie sur monocycle. La plage se remplit peu à peu. Bien souvent, nous échangeons quelques mots, ce sont les enfants qui font sensation avec leur chevelure colorée ! C’est maintenant l’heure du feu d’artifice. Ce n’est pas qu’il soit extraordinaire mais çà fait toujours plaisir. Vers 23h, nous nous installons à une table pour nous rassasier dans le centre commercial. Mais, le temps passe et 40 minutes plus tard, nous ne sommes toujours pas servis, les enfants en on marre, moi aussi…. Finalement, la commande arrive lorsque nous nous décidons à partir et nous la refusons : le restaurant va fermer et nous avons envie d’être sur la plage pour fêter l’évènement. Cette fois, il y a vraiment foule. Les transistors sur la plage se mêlent à la musique du DJ, et les bouteilles se vident peu à peu. Nous ne sommes plus qu’à 2,3 minutes du nouvel an et déjà l’on entend le décompte….. C’est marrant en fait, car personne n’a la bonne heure et nous assistons ainsi à plusieurs passages de la nouvelle année. L’atmosphère est conviviale, on se croise avec un regard complice, on s’embrasse, on se congratule. Un peu partout des jeunes tirent des fusées installées dans le sable, Robin et Elsa n’en perdent pas une miette ! Nous rentrons un peu plus tard pour manger un morceau dans le camping car et déjà des dépanneuses arrivent pour enlever les voitures des parkings. Car ici aux Etats Unis, les propriétaires des parkings privés, bien souvent les gérants de magasins et de restaurants, téléphonent pour faire  enlever les véhicules qui abusent. Quant à nous, sur les conseils d’un gars, nous ne tardons pas à bouger notre véhicule……

Alors que je cherche un endroit toléré pour passer la nuit, nous nous retrouvons près de Main Street. Un petit arrêt s’impose : Main Street, c’est le cœur de la ville. Ici l ambiance est tout autre, l’atmosphère n’est plus aussi familial, il y a beaucoup moins de « douceur » que sur la plage. Nous sommes chez les rockeurs, chez les fans de motos et de vitesse. La bière a coulé a flots toute la soirée et cela se voit…. La rue est parsemée de petits stands qui vendent de tout : boisson, nourriture et babioles fluo en tout genre. Un peu partout la musique résonne dans les oreilles, des groupes exercent leur talent en faisant pétarader les enceintes. Elsa se bouche les oreilles et m’hurle « comment ils font pour écouter si fort ? J’ai mal aux oreilles ! » Si l’ambiance n’est pas familiale, nous apprécions néanmoins ce coté cool et ultra animé. Mais nous ne resterons pas longtemps bien sur car il se fait tard et l’endroit n’est pas vraiment adapté aux enfants !

Demain, direction le sud de la Floride, pour nous rapprocher de Miami.

 

Commentaire(s)


De Jpierre GERARD le 30-01-16

ça fait de bien d'avoir des news
sympa les photos et le commentaire visé de mister FRANCOIS
les photos sont souriantes yesssss
à bientot ici pour des nouvelles news
gros bisouss des ricains

 

 

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