LET'S GO

LET'S GO (22-12-15)

C’est avec un large sourire sur le visage que nous nous réveillons ce lundi 21 décembre : enfin nous allons pouvoir revoir notre Poupette, enfin nous allons pouvoir démarrer cette aventure…..

Un taxi nous emmène sur le coup de midi vers la rive nord du port de Baltimore, ou se situe les bureaux du transitaire américain. Nous payons les frais afférant à l entrée du véhicule dans le pays. Mais il nous faut cependant attendre le service de l’escorte pour pouvoir pénétrer dans le port afin de récupérer notre camping car. Et comme c’est la pause repas, nous aurons une petite heure d’attente. Après une semaine d’attente, nous ne sommes plus à ça près ! Je suis contraint de laisser seuls les enfants chez le transitaire car l’escorte dans le port n’accepte qu’une seule personne. Heureusement la tablette les occupera pendant mon escapade. Le service de l’escorte se fait par l’intermédiaire d’une vulgaire femme, à la voix désagréable, au physique ingrat et qui fume ses clups à tire larigot dans un carrosse qui semble avoir vécu autant que sa conductrice. Après 1heure et demie d’attente et de paperasserie, j’aperçois enfin notre compagnon de route.

Quelle joie de le retrouver sain et sauf sans aucune égratignure. Je me libère enfin de cette « aimable » dame après avoir régler 75 dollars de frais, tarif prévu pour 1h30. Lorsque j’arrive chez le transitaire, les enfants n’ont pas vu le temps passé : « Déjà ! Mais t’as pas mis longtemps ! » Et moi qui m’inquiétais….. Les retrouvailles avec Poupette, les peluches et les chambres de chacun comblent de joie les enfants. Quelques photos et nous sommes partis…..

Un peu plus tard nous nous arrêtons sur le parking d’une station service : au programme, faire le plein de diesel, mettre les vélos attachés à l’intérieur sur le porte vélo tout neuf, enlever la plaque de séparation, ranger les bagages et remettre tous les accessoires en place (autoradio, caméra de recul, GPS….). Alors que je suis  sur le point d’avoir fini, un routier, bloqué par un autre routier me demande gentiment si je peux reculer pour le laisser passer. J accepte et me fais guider par ce dernier. Mais je me fais tellement bien guider que je ne remarque pas son signe d’arrêt. Peut être les américains ont-ils une autre manière que nous de dire « stop ». Bien que je ne touche pas fortement le l’angle du mur, le porte vélo, alors en position basse est complètement cassé, et les vélos abimés. Ca commence bien, à peine 3h que j ai récupéré le camping car et déjà un accrochage ! Le sympathique routier est confus et je crois qu’il s’en veut autant que moi. Ensemble nous allons passer plus d’une heure à démonter les vélos et le porte vélo afin de trouver un moyen pour que l’attelage soit bien arrimé. Sangles et tendeurs feront l’affaire. Plus d’une heure plus tard, nous nous serrons la main après qu’ il m’ait dit, inquiet, : « Everything ok for you ? ». Bon, et bien il va falloir essayer de positiver maintenant……